Après une année 2022 bien portante malgré les complications dues à la crise sanitaire qui a touché le monde ces dernières, on peut une nouvelle fois annoncer que le marché du jeu vidéo se porte une nouvelle fois très bien. On peut dire plus que bien même, car avec une croissance de 10%, le marché à un pic historique à 6,1 milliards d’euros. En plus du covid, la France a été marquée par une forte inflation économique, malgré cela, la France confirme sa place comme l’un des marchés les plus dynamiques d’Europe. Nous devons ces chiffres au SELL (Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs).
PC, Consoles et mobile des performances complémentaires
Le marché du jeu vidéo est un tout et il concerne aussi bien le monde du PC, de la console comme celui du marché mobile. C’est d’ailleurs sur cette dernière plateforme que l’on constate le plus de joueurs et de joueuses et en 2020. Au sein de cette industrie, ces trois domaines sont bien portants et en pleine expansion.
Pour le monde des consoles de salon et portable, on atteste une belle dynamique en hausse avec un marché qui dépasse les trois milliards d’euros. Des chiffres qui représentent 52 % de la valeur totale de notre marché. Un écosystème qui a pris six points de plus par rapport à l’an dernier.
Pour un total de 24 %, le domaine du jeu mobile est également en pleine croissance avec un CA de 1.483 milliard d’euros.
Enfin, l’écosystème PC est quant à lui en recul par rapport à 2023. Il compte lui aussi pour 24 % du marché totale avec un chiffre d’affaires de 1.432 milliard d’euros.
*Écosystèmes console + PC gaming + mobile, physique et dématérialisé. **Données historiques hardware PC 2022 révisées.
Le Président du SELL a commenté cette performance :
C’est dans ce contexte très particulier de cycle ouvert par les années Covid que l’industrie du jeu vidéo réalise pour la première fois 6,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023. Une dynamique exceptionnelle qui place la France comme l’un des marchés les plus dynamique en Europe avec une croissance de près de 10% et une progression depuis 2020 de 9%. Des chiffres remarquables, qui sont pour la plupart des correctifs à des situations passées atypiques voire anormales. Il faut donc s’attendre à une possible »normalisation » en 2024. »
Une année 2023 stimulé par les consoles et le hardware
Cet écosystème a réalisé une performance exceptionnelle avec une croissance de 24.1 %. Une performance exceptionnelle, mais qui s’explique dû aux difficultés d’approvisionnement des consoles surtout la PlayStation 5. Une hausse qui s’explique aussi par la dynamique très positive que représente le domaine du software. Un segment qui continue son ascension avec un point de pourcentage de plus pour 2.1 milliards d’euros.
La vente des jeux PC et consoles affiche une augmentation respective de 6 % et 7 %, une évolution marquée par la vente des jeux dématérialisés. Effectivement plus, le temps passe, plus le marché tant vers cette optique du dématérialisé, on le remarque notamment avec Microsoft qui a lancé deux consoles en 2020, l’une avec un lecteur disque, l’autre sans. La Series S est vendu beaucoup moins chère que sa sœur la Series X. On constate une augmentation de 55 % pour les jeux PC et 46 % pour les jeux console. Si on allie l’ensemble des écosystèmes, on atteint un chiffre d’affaires de 3.7 milliards d’euros, un record historique du marché.
En ce qui concerne le hardware, il enregistre une hausse de 16 %, atteignant ainsi un CA de 11.7 milliards d’euros. Ces chiffres traduit, le soutient des consommateurs Français pour des équipements de haute valeur technologique. Les accessoires de gaming voient une augmentation de 20 % de leur part, s’élevant ainsi à 559 millions d’euros. Une performance qui s’explique par la vente de plus de 6.6 millions d’accessoires, dont plus de 590 000 écrans de PC gaming. Si l’on combine les chiffres du hardware et des accessoires, on atteint un chiffre de 2 332 milliards d’euros, une hausse de 17 % par rapport à 2022.
Ces chiffres nous montrent un marché en constante évolution et augmentation durant les dernières années, malgré la petite baisse chez les pcistes cette année. Des résultats exceptionnels, dotant plus lorsque l’on voit les événements compliqués qui ont touché l’écosystème ces dernières années. En revanche, ces chiffres ne doivent pas nous faire oublier les complications en matière d’emploi qui touchent les structures de production et d’édition, touchant l’ensemble des structures internationales comme françaises, quel que soit leur taille.
