Transformers est une des plus grosses sagas du cinéma, porté par Shia LaBeouf et ses amis robots à ses débuts. Elle a su s’imposer avec des personnages charismatiques et surtout une bande-son. Certainement l’une des meilleurs tout films confondus. Quelques années plus tard, Shia LaBeouf laisse place à Mark Wahlberg. À partir de ce moment-là malgré (ce n’est pas de la faute de l’acteur) les films baissent un peu en qualité et la hype redescend. L’année dernière est arrivé Rise of the Beasts, qui vient se placer bien avant les événements des premiers opus dans les années 90. Ce nouvel opus vient raviver une saga qui s’essouffle, notamment avec un final très étonnant de la part de la Paramount, explications. ! Attention SPOILERS.
Les Maximals, les nouveaux venus !
L’histoire se déroule en 1994 et suit un groupe d’humains et de Transformers alors qu’ils se lancent dans une quête épique pour retrouver un ancien artefact, essentiel pour préserver l’avenir de la Terre. Le film présente de nouveaux personnages et de nouveaux Transformers, y compris les Maximals et les Predacons, qui font leurs débuts sur grand écran. Les Maximals sont des Transformers qui se transforment en animaux, tandis que les Predacons sont leurs ennemis jurés.
Le scénario nous présente deux nouvelles espèces de robot mais aussi leur habitat naturel, ce qui est très plaisant pour le lore de la saga. Rise of the Beasts nous emmène durant le scénario au Pérou où paysages bucoliques se mélangent avec bataille épique.
Un nouveau casting
Après Shia LaBeouf et Mark Wahlberg, il fallait trouver une nouvelle personne dans le rôle principal de la saga. Après un épisode annexe sur Bumblebee avec en tête d’affiche Hailee Steinfeld, c’est au tour d’Anthony Ramos de se battre au côté des Transformers. Le jeune Américain que l’on a pu voir dans D’où l’on vient en 2021 et qui est cette année à l’affiche du film Twisters a réussi à s’imposer dans ce nouveau rôle. Le casting de personnage humain est assez léger. D’habitude, il y a toujours deux clans qui s’affrontent avec les humains gentils et les Autobots, et les humains méchants, et les Decepticons ou autres ennemis.
Ici, Anthony Ramos partage l’écran avec Dominique Fishback, une actrice new-yorkaise qui n’en est pas à son premier rôle. Elle a joué dans plusieurs séries et films, notamment le magnifique The Hate U Give – La Haine qu’on donne, sorti en 2018. Les deux acteurs nous livrent une superbe prestation et nous plongent dans ce long-métrage où l’on croise plus de robots que d’humains.
On retrouve bien sûr notre cher Peter Cullen pour incarner la magnifique voix d’Optimus Prime qui d’ailleurs, est le seul acteur aillant joué dans tous les films de la saga. À ses côtés, on retrouve Liza Koshy (Ruby, l’ado Kraken) dans le rôle d’Arcee, Pete Davidson (The Suicide Squad) dans la peau métallique de Mirage, Ron Perlman (Hellboy) dans le rôle de chef des Primals ou encore Peter Dinklage (Game of Thrones) qui incarne le méchant Scourge.
Une bande-son décevante
C’est assurément le mauvais point du film pour ma part, mais ici, il est question de la sensibilité de chacun. Mettons un peu de contexte, Transformers est une saga qui depuis 2007 a su imposer son univers musical dans la culture geek. Avec à la tête de cet univers, un homme incroyable, Steve Jablonsky ! Son plus gros travail reste ce qu’il a fait sur la saga Transformers, mais cet homme a plus d’une BO à son actif. On peut l’écouter dans Battleship, Bloodshot, Skycraper pour les productions style science-fiction/action. Mais il a aussi travaillé dans plusieurs films d’horreur, Vendredi 13, Freddy- Les griffes de la nuit, Massacre à la tronçonneuse, bref, cet homme est un génie de la composition musicale.
Son travail sur Transformers en a fait transcender plus d’un/e, certains de ces titres ont marqué une époque, Arrival to Earth, Optimus Prime, No Sacrifice No Victory, Forest Battle, Autobots Reunite. Je vais m’arrêter là, mais je pourrais encore en citer.
Il était donc très, très compliqué de passer après cette légende qu’est Monsieur Jablonsky. Pour Rise of the Beasts, c’est Jongnic Bontemps qui, lui aussi, à plus d’une BO à son actif. Nous avons pu l’écouter récemment dans Un date sans fin sortie en 2023 et dans la sphère du jeu vidéo, il était à l’origine de la musique du jeu vidéo Red Fall de Arkanes Studios et Bethesda.
Malheureusement, le compositeur n’est pas à la hauteur des productions passées. Pourtant, il tente de s’en rapprocher en y puisant une certaine inspiration qu’il essaie de travailler avec des tonalités qui sonnent assez RnB ou musique urbaine. On ne retrouve pas le côté épique et l’émotion proposés par l’ancien compositeur.
Un final très étonnant
Attention, il s’agit de la partie où je vais spoiler le plus. Je n’ai pas vu le film à sa sortie et l’ayant vu des mois plus tard, j’ai été étonné de plusieurs choses. Deux événements dans le film qui n’ont pas enflammé la toile geek. Je n’ai rien vu à ce sujet en plus de sept mois !
Premièrement Noah Diaz qui lors de l’affrontement final se voit doté d’une magnifique armure. Il devient en quelque sorte un autobot, son armure lui permet de se battre de se défendre de résister à des souffles et à des aspirations d’une violence extrême. C’est ultra badass, si Shia LaBeouf avec eu ça, le gamin que j’étais en 2007 aurait explosé son crâne sur la télé !
Bon en vrai, c’est stylé, c’est badass, mais ce n’est rien comparé à ce qui suit.
Il faut savoir que Noah est à la recherche d’un travail. À la fin du film, une fois revenu à la vie normale, il obtient un entretien d’embauche dans une sorte d’entrepôt. Le patron est assez mystérieux et à la fin de l’entretien, il appuie sur un bouton, cela ouvre une cache secrète qui mène à un hangar. Tout en se dirigeant vers celui-ci, il tend une carte de visite au personnage principal. Noah la retourne alors et il est écrit G.I. Joe. Comment est-ce possible que personne ne parle plus de cette information incroyable. Une saga que l’on n’avait pas vue sur le devant de la scène depuis 2013 (si on ne compte pas le spin-off Snake Eyes sorti en 2021).
Honnêtement, je suis très hypé par ce rapprochement entre les deux univers, Rise of the Beasts a donné un coup de renouveau sur la saga Transformers, il pourrait en plus de cela donner un nouveau souffle à celle des G.I. Joe.
Transformers : Rise of the Beasts est un bon film, un film qui donne une nouvelle chance à une saga qui commençait à s’épuiser. Anthony Ramos reprend magnifiquement le flambeau laissé par Mark Wahlberg et Shia LaBeouf, cela l’est un peu moins du côté de la composition malheureusement. Mais cela n’en fait pas de moins un film plaisant à regarder.