Sumerian Six est sorti le deux septembre dernier sur PC. Développé par Artificer et édité par Devolver Digital, il s’agit d’un jeu mélangeant tactique et infiltration. Un titre qui vous demandera un certain temps d’adaptation à son gameplay sauf si vous êtes habitué à des jeux du genre comme Commando par exemple. Malgré sa complexité, le jeu est tout de même bon, découvrons tout cela ensemble !
Les nazis sont de retour !
Le titre de Devolver Digital nous plonge dans une des périodes les plus sombres de notre histoire avec une version alternative de la Seconde Guerre mondiale. Le terrible Hans Kammler a des plans machiavéliques, il compte utiliser des reliques sumériennes pour dominer le monde. Un complot aux origines occultes qui vous demandera d’affronter forces surarmées, mutantes, et même surnaturelles.
Vous incarnez l’équipe Enigma composée de six combattants que vous allez devoir gérer de manière simultanée ou indépendamment. Chaque membre possède ses propres techniques de combat et dispose de plus ou moins de vie.
Vous allez parcourir les quatre coins de la planète dans des lieux inspirés d’événements historiques que compose la dizaine de chapitres de l’aventure.
Votre but, empêcher Kammler de libérer tout le potentiel du Geiststoff, une substance mystique qui s’apprête à bouleverser le destin de la guerre.
Une équipe de dur à cuire
L’équipe Enigma est composée de six scientifiques avec, en tête d’affiche un duo de frère et sœur, Isabella et Sid. En réussissant les premiers niveaux de l’aventure, vous rencontrerez d’autres protagonistes qui viendront grossir les rangs de votre équipe.
Tout ce beau monde possède ces facultés et pouvoirs qu’il faudra allier pour venir à bout des niveaux et de la tonne d’ennemis que vous rencontrerez en chemin.
Alistair Sterling, le fondateur de l’escouade Enigma et père de notre duo de base. Il est capable de lancer des ennemis et des objets explosifs.
Son fils Sid Sterling, peut utiliser des grenades aveuglantes et se téléporter dans le corps des ennemis pour se déplacer.
Isabella Sterling, sa fille, peut divertir les ennemis avec des leurres et se rendre invisible.
Rosa Reznick, une scientifique spécialiste du poison, peut désintégrer les ennemis avec son attaque au corps-à-corps, cependant celle-ci dure plus longtemps que ces confrères. Elle peut aussi empoisonner ses ennemis et utiliser des bombes de poison.
Wojtek Galica, un prisonnier libéré par Isa, peut se transformer en ours garou et déchaîner sa puissance sur les ennemis les plus forts.
Siegfried von Adelsberg, est un expert dans les capacités paranormal, il peut ainsi rendre invisible allié comme ennemi.
Vous devez allier les capacités de tout ce bon monde pour traverser les niveaux et terminer le jeu. Vous allez voir, ce n’est pas si simple !
Un gameplay très complexe
Très honnêtement, le jeu est assez complexe surtout si vous n’êtes pas un adepte des jeux Commando ou Desperados. Il vous faudra quelques heures avant de le prendre en main. Vous allez devoir gérer plusieurs personnages en même temps ainsi que la caméra.
Un exercice assez complexe sachant que la navigation entre les personnages n’est parfois pas très précise. On se retrouve vite à se tromper de personnage ou de capacité ce qui mène rapidement à un Game Over. Avec la pléthore d’ennemis qui rôde dans les niveaux, c’est d’autant plus difficile. Le fait de devoir gérer et la caméra et plusieurs personnages, c’est assez complexe. Ça fonctionne sur des jeux de stratégie comme Warhammer, mais dans un jeu comme celui-ci ou il faut être discret et précis, c’est tout de suite plus complexe.
Ajoutez à cela les nombreux bugs qui truffent le jeu et vous arrivez vite à un cocktail qui vous fera perdre rapidement vos nerfs. La caméra qui se téléporte à l’autre bout du niveau au moment où on lance une capacité. Résultat, repéré par les ennemis et Game Over. Sur mes quatre premières heures, le jeu a freeze cinq fois. Obligé de passer par le gestionnaire de tâches pour quitter le jeu et le relancer.
Le jeu propose un mode planificateur, ce qui met en pause l’action et permet de planifier une action chez chaque personnage. Un outil parfois sympathique, mais qui a ses limites, car on ne peut choisir qu’une seule action par personnage. C’est dommage, car certaines actions pourraient être utilisées plusieurs comme le tir au pistolet par exemple.
C’est assez dommage, car les niveaux sont assez sympas à découvrir, mais si vous n’êtes pas un adepte du genre. Vous laisserez sans doute très vite Sumerian Six.
Un bon level design
C’est le point fort du jeu, les niveaux sont assez sympa à parcourir malgré la complexité du titre. Ces derniers regorgent de détails, de secrets et de défis. Ce ne sont pas juste des surfaces planes, il y a de la verticalité avec laquelle on peut jouer. Utiliser une capacité sur un ennemi en dessous de nous afin de le prendre de vitesse. Ou à l’inverse, sauter sur un ennemi depuis une hauteur pour le faire passer de vie à trépas.
Les niveaux proposent des défis propres à chacun qui viendront parfois complexifier le gameplay. Je pense notamment au niveau de Madinat Aldaala, dans lequel vous ne devez pas tuer les agents doubles. Ils n’auront aucun remords à le faire, sauf qu’il y en a un peu partout.
Vous trouverez aussi divers coffrets afin de récupérer de la vie ou d’améliorer vos capacités. Ils sont propres à chaque personnage et ne peuvent être ouverts que par le personnage en question. Par exemple, un coffre vert ne peut être ouvert que par Roza.
Sumerian Six n’est sûrement pas un mauvais jeu, mais surtout pas un jeu pour moi. Le titre à des qualités, l’histoire est assez intrigante et les capacités des personnages sont sympas. Ceci dit le gameplay trop complexe et la pléthore d’éléments à prendre en compte, en rebutera plus d’un. Ce qui est le plus dérangeant, ce sont les nombreux bugs du jeu qui encrasse votre progression. En revanche, si vous avez aimé Deperados, Commando ou encore Shadow Tactics, vous aimerez sûrement Sumerian Six.
