Dire que Starfield est un jeu attendu est un doux euphémisme. Il va donc de soi que la conférence spéciale Starfield, le Starfield Direct, comptait de nombreux spectateurs. Et on peut dire que Bethesda n’a pas déçu. Gameplay, direction artistique, immersion, mécaniques… Voici ce qu’il faut retenir.
Les graphismes et la direction artistique
Comme nous l’avons déjà constaté, Starfield est beau. Magnifique même. Enfin mis à part les personnages. En effet, les graphismes et les textures de ces derniers ne sont pas aussi fins que ceux des décors. De plus, nous avons clairement affaire à des expressions faciales générées de manière procédurale. Cependant, vu la quantité pharamineuse de quêtes et de personnages annoncées, ce choix est compréhensible. Bethesda a également annoncé pas moins de mille planètes entièrement visitables. Chacune disposant de biomes variés, de créatures uniques, de quêtes spécifiques… (coucou No Man’s Sky).
Le gameplay
Bethesda a également dévoilé plus d’éléments concernant le level design et le gameplay de Starfield. Les environnements du jeu ont été conçus pour permettre le plus d’approches possibles. Chaque face-à-face peut être réglé par une phase d’action avec un arsenal fourni sans être des plus originaux. Si vous le souhaitez, vous pouvez également passer par la voie diplomatique et négocier avec vos ennemis.
Le système de dialogues a l’air d’être dense et varié. Mais si le dialogue ou l’action ne vous plaisent pas, il reste une dernière option. En effet, Bethesda a affirmé que le level design de Starfield était également conçu pour permettre des phases d’infiltration. Cependant, cette phase n’a pas été très détaillée dans la présentation. Cela dit, l’expérience de Bethesda en level design n’étant plus à prouver, l’optimisme est de mise.
L’immersion au cœur du jeu
Le studio a montré que l’immersion est la préoccupation centrale de Starfield. Et cela passe entre autres par une customisation des plus poussées. Le système de personnalisation des personnages est si poussé qu’il permet de reproduire quasiment tous les designs des PNJs du jeu. De plus, les vaisseaux disponibles sont personnalisables à l’extrême.
Au cours de la conférence, les développeurs ont dévoilé certaines de leurs créations. Des vaisseaux en forme d’insectes et de robots. Il est possible d’ajouter des modules au vaisseau, de customiser l’intérieur et l’extérieur, de personnaliser les moteurs et, pour les plus investis, les moindres détails les plus techniques du vaisseau. Les possibilités techniques et esthétiques sont donc des plus variées et complètes.
Raconte-moi Starfield
Concernant l’histoire de Starfield, le jeu vous placera dans la peau d’un explorateur qui doit comprendre la signification et l’utilité d’artefacts particuliers avec lesquels il semble réagir. L’histoire a ainsi plus l’air d’être un prétexte pour permettre l’exploration du monde. Celui-ci offre des possibilités quasiment infinies. Vous pouvez être un chasseur de primes, le leader d’une flotte de pirates, un explorateur… De quoi rappeler les plus belles promesses de Star Citizen.
« Précommander, c’est le mal ! »
Cependant, bien que le jeu promette monts et merveilles, la prudence reste de rigueur. En effet, personne n’a oublié le lancement de Fallout 4 ou, pire encore, celui de Fallout 76. Avec ces jeux, Bethesda nous a donné de solides raisons de douter à propos d’éléments capitaux tels que l’optimisation (en particulier sur PC). De plus, les ambitions du jeu nous poussent à penser qu’à vouloir en faire trop, le jeu risque de décevoir sur ses aspects les plus fondamentaux.
Vous l’aurez compris, Starfield est un titre très (trop ?) ambitieux. La méfiance reste donc de mise. Cependant, si les promesses faites par Bethesda sont tenues, nous pourrons être face à l’un des meilleurs jeux de la décennie.