Le 8 mai dernier est sorti un nouveau film La Planète des Singes, réalisé par Wes Ball et la 20th Century Studios, il s’instaure dans le même univers que la trilogie débutée en 2011. Le Nouveau Royaume, arrive avec un nouveau souffle pour la saga que l’on n’avait pas vu sur grand écran depuis 2017 avec Suprématie. Partons ensemble découvrir ce vaste monde où l’être humain n’est plus !
Noa et la tribu des aigles
L’histoire prend place des générations après celle de César, nous suivons un jeune singe nommé Noa, campé par Owen Teague (Ça) et ses amis. Soona et Anaya incarné par Lydia Peckham (Take Home Pay) et Travis Jeffery (Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar). Les trois camarades sont, au début du film, à la recherche d’œufs d’aigles. Ils font partie de la tribu des Aigles et le rite de passage à l’âge adulte est de ramener un de ses œufs afin d’élever le volatile.
De retour vers leurs camps, les trois singes voient furtivement une humaine se déplacer. Chose extrêmement rare, car il ne reste que très peu d’humains sur terre. La veille de l’événement, lors de la nuit Noa entend un bruit dans le garde-manger. Il recroise alors la jeune femme qui le pousse et casse son œuf par la même occasion. Il décide alors de repartir en chercher pour revenir avant le levé du jour, mais sur la route, il fait face à une autre tribu de singe qui n’est pas là pour rigoler.
En suivant la piste de son cheval, celle-ci retrouve son camp, le pille et capture la plupart des habitants. Noa est laissé pour mort, lorsqu’il revient à lui, il est bien décidé à sauver son peuple. Il part alors pour la Vallée Interdite où il fera la rencontre de nouveaux amis, mais aussi de nouveaux ennemis.
Les singes au centre de l’histoire
Dans cet opus, les singes sont vraiment au centre de l’histoire contrairement aux épisodes sortis dans les années 2010. Dans Les origines, on comprenait comment les singes avaient évolué. Dans L’affrontement et Suprématie on voyait la guerre que se menaient les deux espèces, mais il restait encore beaucoup d’humains.
Attention SPOILER
Dans ce nouvel opus on ne voit exclusivement que des singes et les êtres humains qui nous ressemblent, semble ne plus exister. Hormis Nova, l’humaine que croise Noa au début du film et qui l’accompagne dans sa quête, car elle a un objectif aussi. Récupérer une carte de communication dans un bunker où se trouve la tribu de Proximus César le méchant du film. On suit donc pendant tout le film ces deux tribus et on découvre le monde complètement dévasté qu’est devenue notre Terre.
Pour revenir à notre race, Nova, incarnée par Freya Allan (The Witcher) est loin d’être une des rares humaines encore en vie. Les singes pensent que nous sommes dénués de paroles et qu’ils ont toujours été l’espèce la plus intelligente de la planète. Noa sera donc abasourdi lorsqu’il entendra Nova parlée pour la première fois, car s’il pense que les humains ne parlent pas c’est que c’est en partie le cas.
Les nouveaux êtres humains ne communiquent pas et se rapprochent plus des australopithèques que de nous. Cependant, nous n’avons pas tous disparu, les derniers de notre espèce sont enfermés dans des bunkers. C’est ce que l’on découvre à la fin du film lorsque la jeune fille rapporte la clé de communication afin de régler les paraboles et communiqués avec les autres groupes.
Une claque pour les yeux
Visuellement, le film est magnifique, c’est un de ses gros points forts ! On découvre une nouvelle Terre complètement laissée à l’abandon, la nature a repris ses droits. Les gratte-ciel, aéroports et autres bâtiments sont recouverts de végétation et ne sont qu’un lointain souvenir d’une époque révolue.
Les singes sont eux aussi très impressionnants et toujours aussi réalistes que sur la première trilogie. Les cascades et acrobatie sont elles aussi très bien orchestrées. On suit ces dernières avec une caméra embarquée souvent de face, c’est vraiment agréable à regarder.
Un travail magnifique pour l’OST
Autre point très appréciable, la bande-son, on retrouve ici John Paesano. Vous avez pu entendre son travail dans Le Labyrinthe, Pacific Rim Uprising ou encore la série d’animation Invincible.
On retrouve ici de la musique très mélodieuse. Les thèmes les plus doux sont vraiment appréciables et ils sont parfois accompagnés de voix pour donner une touche de beauté, de drame ou de tristesse en fonction de la scène.
Elles se font tout de suite plus angoissantes lorsque Noa fait face à un danger ou quelqu’un qui ne connaît pas avec des instruments à cordes et à air.
Enfin, pendant les scènes d’action, là encore le compositeur américain sait nous emmener dans le feu de l’action. Il utilise ici des instruments à percussion qui sonnent comme des tambours de guerre. Accompagnant parfaitement les combats que Noa doit mener pour rendre à son clan la liberté.
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume est un bon film. Si vous avez apprécié la trilogie des années 2010, nul doute que vous apprécierez ce nouvel opus. Noa le personnage principal, est vraiment touchant et ce périple va lui faire comprendre que tout n’est pas noir ou blanc. La seule déception pour ce film, pour ma part, est le méchant, Proximus César incarné par Kevin Durand (Real Steel). Au-delà de son aspect visuel, je n’ai pas été conquis par la version française de ce dernier, c’est dommage. En même temps, c’est difficile de passer après le charismatique Koba.