Spider-Man : Across the Spider-Verse Flop ou Top ?

Affiche Spider-Man : Across the Spiderverse

 Mercredi 31 mai est le jour, tant attendu pour les fans de Marvel et plus précisément ceux de l’homme araignée avec la sortie de Spider-Man : Across the Spider-Verse! En effet, c’est la sortie du deuxième épisode du spin-off animé de Spider-Man : New Generations. Réalisé par Sony Pictures EntertainmentColumbia Pictures et Marvel Entertainment, nous assistons à l’évolution de Miles Morales, celui qui reprendra le flambeau laissé par Peter Parker, l’araignée sympa du quartier, en tout cas, celui de son monde. En effet, on nous introduit dès le premier épisode, la notion de « Multivers » nous expliquant que plusieurs mondes existeraient laissant des possibilités de vies infinies ! 

Le Multivers, c’est quoi ?

Initialement envisagé en 1895 par l’écrivain et psychologue américain William James, puis soutenu par une multitude de scientifiques au fil des années, il s’agirait d’une théorie scientifique selon laquelle il existerait des univers semblables au nôtre, mais en tout point différent sur une ligne temporelle qui ne serait pas la même. Appelés plus communément « Dimensions parallèles« , ce phénomène serait d’après certains scientifiques la conséquence possible de certaines théories scientifiques, notamment la théorie des cordes. Il s’agirait d’un monde où les mêmes personnes existent, mais n’occupent pas les mêmes places, c’est-à-dire qu’ils auraient pris des chemins de vie différents. Imaginez par exemple que dans cet univers, vous êtes comptable, tandis que dans un autre, vous êtes astronaute.

Le Multivers Marvel !

Chez Marvel, le multivers est perçu peu après la création de la maison éditoriale des comics. En effet, on peut s’apercevoir dans les comics que certains personnages n’ont pas la même apparence, ou encore ne sont pas entourés des même personnes, parfois certains meurent, mais reviennent encore… Tout cela s’explique par deux possibilités. Soit :

  • L’épisode n’est pas « canon » : ce qui veut dire que l’épisode utilise les mêmes personnages et le même univers mais est classé comme un genre de rêve, aucune des actions n’aura de conséquences et quand on revient à l’histoire principale, cela n’a compté que pour du beurre !
  • Le multivers : c’est-à-dire que dans un univers un personnage est mort, mais quand on reprend l’histoire, qui elle se déroule dans un autre univers, alors là, ce personnage n’est pas forcément mort.

Pour le deuxième cas, prenons pour exemple les « What if….? ». Série originellement présente en comics puis depuis peu en version animée, où vos héros préférés se voient changer du tout au tout. Dans un des épisodes, Deadpool a tué tout les héros, dans un autre, Captain America est une femme, etc…

Affiche what if... ?

 

Et si, les univers s’entrechoquaient … ?

Depuis peu, on a remarqué qu’il était possible qu’une brèche puisse se créer dans un univers menant à un autre. Le meilleur exemple ici sera, « Spider-Man : No way home » où trois Peter Parker font équipe pour terrasser les différents vilains issus de leur univers respectif. Ceci explique aussi pourquoi il existe différents acteurs selon les rôles au cinéma ! On a eu le droit à Tobey Maguire, Andrew Garfield (soit dit en passant mon préféré) et Tom Holland qui ont chacun incarné un Spider-Man d’un univers différent. Évidemment, il y a plein d’autres exemples, mais celui-ci est le plus récent et le plus pertinent.

ATTENTION AU SPOIL POUR CEUX QUI N’ONT PAS VU LE PREMIER EPISODE !!

Spider-Man : New Generation | épisode 1

Dans le premier épisode, on découvre Miles Morales, un jeune issu de Brooklyn qui introduit une école prestigieuse de par le fait qu’il soit brillant. Malheureusement il ne s’y sent pas tellement à l’aise, de plus, son père, policier de Brooklyn pas très amical envers Spider-Man, lui met une très grosse pression. Mais heureusement, son oncle est là, pour l’emmener décompresser en taguant des murs d’une station de métro abandonnée. C’est par ailleurs ici qu’il se fera mordre par une araignée radioactive lui donnant ainsi des pouvoirs d’homme araignée. Le lendemain, il décide de retourner à cet emplacement en découvrant ses pouvoirs, mais il tombe sur un combat opposant le bouffon vert et le Rôdeur face à notre araignée préféré. Au même moment, le Caïd déclenche l’activation d’un portail dimensionnel.

Tandis que Spider-Man détecte la présence de Miles et grâce à sa « Petite Antenne » il comprend qu’il partage les mêmes pouvoir que lui. Il doit donc se dépêcher de désactiver le portail, mais une explosion causée par le bouffon vert le laisse dans un état critique, il donne donc à Miles une mission de la plus haute importance, utiliser la clé USB qu’il vient de lui transmettre pour désactiver le collisionneur, qui est ce qui permet d’ouvrir le portail dimensionnel. Spider-Man finit par être achevé par le Caïd, devant Miles, qui doit fuir ses opposants.

Il fait alors la rencontre d’un autre Peter Parker sur la tombe de ce dernier, qui accepte de l’aider après quelques échanges de toiles, ce après quoi il comprend qu’être dans un autre univers le rend instable atomiquement parlant. Miles lui avoue avoir cassé la clé confiée par son Peter Parker, c’est alors que ces deux-là s’empressent d’aller en chercher une autre dans un centre de recherche. Pendant leur mission, Miles découvre de nouveaux pouvoirs. En essayant de s’échapper du lieu dans lequel se trouvait plus ou moins une autre clé USB, ils sont poursuivis mais sauvés par Spider Gwen, une nouvelle Spider acolyte issue d’un autre univers. Ils font alors équipe avec elle et se dirige vers l’antre du Spider-Man de ce monde, chez tante May. Ils reconstituent alors la clé USB et font la connaissance de 3 autres Spider Acolytes :

  • Spider-Ham
  • Spider-Man Noir
  • Spider-Girl

Spider-Man – New Generation : La Critique du film + VOTRE AVIS ! | Les ...

Chacun est issu d’un univers bien particulier, le premier, a un côté cartoon looney tunes, le deuxième, un univers sombre d’un roman noir de 1933, et la dernière un univers très manga. Mais alors que le héros doute de ses pouvoirs et de son expérience comparée aux autres, il s’enfuit chez son oncle, où il découvre qu’il est le Rôdeur. Il retourne prévenir les Spider-Acolytes chez Tante May mais un combat commence, et alors qu’il se fait attraper par le Rôdeur, il enlève son masque, empêchant ainsi de se faire tuer, car son oncle ne peut se résoudre à tuer Miles. C’est alors que le caïd descend Aaron !

On se retrouve dans la chambre de Miles où les Spider-Acolytes lui disent qu’il n’est pas encore prêt à rejoindre le combat. Peu après, son père entre, lui annonce la mort de son oncle, s’ensuit un dialogue père-fils touchant. Convaincu par les mots de son père, il sait ce qu’il veut faire maintenant : Aider les gens en tant que Spider-Man. Il se ressaisit, maîtrise ses pouvoirs, se confectionne un nouveau costume et s’élance alors dans un combat sans merci contre le Caïd et les autres méchants.

Il réussit alors à activer le portail pour renvoyer les Spider-Acolytes dans leur monde. Lors d’un dernier affrontement contre le Caïd, il paralyse celui-ci et finit par détruire le portail ! Le caïd et ses hommes se feront finalement arrêter avec l’aide du père de Miles, et sa vie retrouvera tout ce qu’il y de plus « normal » pour un homme araignée, basculant entre la vie d’étudiant et de héros. On voit aussi chaque autre Spider-Acolyte rentrer dans leur monde respectif et quel est le fin mot de l’histoire.

Affiche spider-man into the sipder-verse

Spider-Man : Across the Spider-Verse (No Spoil)

31 mai 2023 | 19h05 : Je rentre dans le cinéma, des pubs interminables passent, mais d’un coup les lumières s’éteignent, silence dans la salle. Tout le monde ici présent a attendu avec impatience cette suite, alors il n’est pas question d’en louper une miette. Une introduction aux effets stroboscopique déroule sur l’écran, j’ai les yeux qui piquent. C’est parti pour Spider-Man : Across the Spider-Verse !

19h20 : Le film se lance et nous avons une scène d’introduction qui se base sur l’un des personnages que nous avons rencontré dans le premier. On accède au passé de ce personnage pour comprendre pourquoi il est là aujourd’hui. Personnage qui par ailleurs est très important dans le développement de Miles Morales, alors donner du crédit aux personnages qui l’entourent ne peut rendre l’œuvre que meilleure. Évidemment première claque quant à la qualité graphique, on savait que Sony n’y allait pas de main morte, mais là ,c’est extraordinaire!

20h00 : Premier réel dénouement du film, comme prévu les univers s’entrechoquent, laissant les styles graphiques se mélanger, mais surtout les idées ! Puisque nous avons l’apparition de quelques nouveaux personnages avec leur background.

20h30 : À partir de ce moment-là, votre cerveau se met en pause. Il est laissé sur le bord de la route par le nombre sidérant d’informations qui s’enchaînent à la seconde. Si vous êtes fan de Spider-Man vous ne pourrez qu’être émerveillé par toutes les possibilités qui s’offrent, et de façon plus générale, si vous êtes fan de Marvel, l’explication plus en profondeur du multivers vous clouera sur place. En un sens tous les personnages peu importe d’où ils viennent sont reliés par un événement.

21h00 : Le film s’est grandement intensifié, alors que Miles a durant tout le film procédé à une guerre contre lui-même, torturé par son secret, il découvre des êtres comme lui, mais ne peut se résoudre à agir comme eux. Il doit faire face à une décision qui va avoir un impact immense sur son avenir. De plus, il commet une erreur, mettant en danger la réussite de sa mission. Bien que le titre belge décrive bien la situation sur une grande partie du film : « Spider-Man : Seul contre tous ». Les amis fidèles qu’il s’est fait au cours de son histoire se montreront d’une grande aide dans sa quête.

21h30 : Scène finale… Tout le monde est bloqué sur les derniers instants du film. Doit-on réagir par un applaudissement ou rester bouche bée ? Finalement, les premiers applaudissements s’entendent et la salle finit inondée de joie et d’impatience à l’égard du prochain épisode. Nous avons assisté depuis tout ce temps à une mise en bouche, digne d’un hors-d’œuvre d’un restaurant cinq étoiles.

En quelques mots, Spider-Man : Across the Spider-Verse est grandiose, des rebondissements la plupart du temps inattendus et bien amenés, des courses poursuites et des combat spectaculaires sublimés par des OST (Original Soundtrack) immersifs. Et finalement et non des moindres, une grande baffe scénaristique, ils ont su utilisé le multivers pour faire parler leur créativité sans limites. Aucun détail n’a été oublié. Savoir faire plaisir aux fans sans pour autant impacter négativement le scénario à cause du fan service est quelque chose de très compliqué à faire, mais ils ont réussit.

Un Ado de 15 ans tourmenté par sa situation et sa place au sein de la société, voilà de quoi se faire s’identifier un tas de jeunes. Places réservées, Pop-Corn acheté, Succès garanti. 

Flop ou Top ? J’ai mon avis sur la question, pour moi, ce sera un 5/5 et l’un voire, le meilleur Spider-Man jamais créé. L’avantage, c’est qu’issu d’un comics, c’est plus simple de faire parler via l’animation que le live action. 

La note de la rédac
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