J’ai rattrapé la saga Dragon Ball !

dragon ball

Dans la vie, il y a ce que l’on appelle un classique, souvent propre à chacun. Ce qui est un classique pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. En revanche, il existe aussi ce que l’on appelle UN CLASSIQUE, avec un grand « C », qui fait souvent l’unanimité au sein d’une communauté. La saga Dragon Ball fait partie de ces CLASSIQUES.

N’ayant pas grandi avec les mangas ou les animes, je n’avais jusqu’à présent jamais vu un seul épisode. Il y a quelques semaines, j’ai été invité par Bandai Namco pour tester leurs futurs jeux. Parmi eux, Dragon Ball: Sparking Zero. En y jouant, je me suis dit : « C’est quand même dommage d’être passé à côté de cette saga. » En rentrant chez moi, j’ai donc décidé de me lancer dans l’aventure.

Pour des raisons budgétaires évidentes, j’ai opté pour l’anime plutôt que le manga. Après un début un peu difficile, j’ai finalement accroché, et je dois le dire : quelle saga !

Dragon Ball : un anime qui met du temps à démarrer !

Tout commence avec le premier anime, nommé Dragon Ball ! Adaptée du manga éponyme du maître Akira Toriyama, cette série télévisée est arrivée en France en février 1986. Les épisodes ont été diffusés sur plusieurs chaînes, mais les plus anciens d’entre nous se souviennent sûrement du Club Dorothé sur TF1.

Dans cette série, nous suivons Son Goku, un enfant vivant seul dans la forêt suite à la perte de son grand-père. Le bambin est un peu limité d’esprit et à cause de sa vie d’ermite, il ne connaît pas grand-chose du reste du monde. Il fait alors la rencontre de Bulma, une jeune femme en quête des dragon ball. Des pierres magiques qui une fois réunis (sept au total) font apparaître Shenron un dragon, qui peut réaliser l’un de vos souhaits.

Ça tombe bien Goku en a une, le dernier objet que lui a légué son grand-père, la dragon ball numéro 4. Ensemble, ils partent alors en quête des autres pierres, en rencontrant d’autres personnages qui deviendront les protagonistes principaux de la saga. Tortue Génial, Krilin, Yamcha, etc.

dragon ball série

L’anime est composé de sept arcs narratifs :

Arc Son Goku,

Arc 21e Tenkaichi Budokai

Arc Armée du Red Ribon,

Arc Baba la voyante,

Arc Ten Shin Han,

Arc Roi Démon Piccolo,

Arc Piccolo,

Très honnêtement, je trouve que les événements mettent un peu de temps à arriver. Durant une bonne partie de la série, on regarde Goku s’entraîner, participer à des tournois pour tenter de devenir un meilleur combattant et de chercher les Dragon Ball pour x ou y raison. Je trouve qu’il n’y a pas de réels enjeux jusqu’à l’avant-dernier arc Roi Démon Piccolo.

L’arrivée de cet antagoniste bascule complètement l’histoire premièrement, car il est très puissant. Deuxièmement, il veut prendre le contrôle de la terre et la plonger dans les ténèbres. Il y a donc un véritable enjeu à partir de ce moment-là. Alors cela ne fait pas non plus du début de manga quelque chose d’horrible, mais c’est juste un peu compliqué de comprendre où veut en venir l’auteur. Il y quand même de très bonnes choses dans le début du manga et des arcs assez intéressant comme l’armée du Red Ribon.

Surtout, on découvre tour à tour les personnages et on plonge dans l’univers en découvrant le lore du manga. Même si j’ai eu un peu de mal à accrocher au début, Dragon Ball reste une excellente découverte et le meilleur reste à venir avec Dragon Ball Z

Dragon Ball Z on plonge direct dans le bain !

Cette série débarque dix ans plus tard sur les chaînes de télévision française. C’est donc en 1996 que le public français découvre cette suite de l’anime

Contrairement à sa grande sœur, DBZ nous plonge directement dans une intrigue captivante. On retrouve notre cher Goku quelques années plus tard avant les événements de la première série. Ce dernier est devenu un jeune homme et se rend à la Kame House pour présenter à ses amis, Gohan, son fils. C’est alors que débarque Raditz qui vient gâcher la réunion de famille. Venu d’une autre planète, il s’agit d’un Saiyen, il est venu chercher son petit frère, Goku. Voilà entre gros guillemets le début de l’intrigue de la série.

Ce qui est intéressant avec Dragon Ball Z, c’est que des ennemis très puissants font leurs apparitions dès le premier acte et surtout, on en apprend plus sur les origines du héros. Il se passe énormément de choses dès le début de l’anime et les événements ne vont pas se calmer en avançant dans l’histoire. Je n’étais vraiment pas prêt à ce que j’allais découvrir !

Si dans la première série, on découvrait les personnages principaux qui forgeront les bases de la saga. DBZ n’est pas en reste et nous fait découvrir de nouveaux personnages qui deviendront à leur tour emblématiques voir légendaires pour certains. Vegeta, Freezer, C17, Boo, Cell et j’en passe DBZ forgent son univers et marquent les esprits dans le cœur des fans encore des années plus tard avec des combats épiques.

Dragon Ball Z série

Si l’histoire de Dragon Ball se déroulait seulement sur terre, celle de Dragon Ball Z nous fait voyager jusqu’au confins de l’espace au travers de neuf arcs narratifs :

Arc Saiyens,

Arc Namek,

Arc Freezer,

Arc Cyborgs,

Arc Cell,

Arc Cell Game,

Arc Great Saiyaman,

Arc Babidi et Boo,

Arc Boo,

Dragon Ball Z ne nous laisse pas respirer, les arcs s’enchaînent en allant crescendo. Les ennemis toujours plus puissants, les enjeux toujours plus gros. C’est vraiment agréable et on ne décroche pas d’un fil durant quasi toute la série. Effectivement, petit bémol pour l’arc Great Saiyaman qui nous décroche un peu avec un ton plus léger. Cependant, l’anime revient en puissance juste après avec l’arrivée de Boo.

Dragon Ball Super, un coup de frais sur la saga

Le premier épisode de Dragon Ball Super a été diffusé en 2015, des années après les premiers épisodes de DBZ, l’animation reçoit vraiment un coup de fraîcheur !

Les dessins sont splendides, les animations magnifiques et les combats impressionnants ! Cela fait vraiment du bien après deux séries dont les animations étaient encore passables mais commençait à dater. 

L’anime Super reprend juste après la défaite de Boo ! On retrouve Goku en train de s’activer à la ferme, Chichi ne veux plus qu’il s’entraîne, pour ramener de l’argent à la maison.

Cependant, tout ne va pas se dérouler comme prévu, dans une galaxie lointaine, très lointaine, un chat violet sort de son sommeil. Son nom Beerus, il a deux passions dans la vie, la nourriture et détruire des planètes.

Étant l’un des êtres les plus forts de l’univers, il est à la recherche du Super Sayen Divin. Il arrive donc sur terre et rencontre la bande de Goku qui vont passer un sale quart d’heure.

Cette partie nous donnera l’un des passages les plus mythique de la culture geek avec le fameux : Comment oses-tu frapper ma Bulma ?!

dragon ball super la série

Cet anime est divisé en huit arcs que voici :

Arc Battle of Gods,

Arc Résurrection de Freezer,

Arc Dieu de la Destruction Champa,

Arc Trunks du futur,

Arc Survie de l’univers,

Film Broly,

Dragon Ball Super Hero,

Super Dragon Ball Heroes (HS)

Une nouvelle fois, la série introduit de nouveaux personnages toujours plus puissants et l’on suit l’évolution de Goku et Vegeta qui deviennent eux aussi plus balèze

Dragon Ball Super ne bénéficie pas seulement d’un coup de frais en termes de graphismes, l’histoire tient la route ! Comme dans DBZ, on ne s’ennuie pas une seconde jusqu’à l’arc final et le tournoi ou Goku passe en Ultra Instinct ! Une série qui continue donc sur sa lancée avec des personnages haut en couleur, un scénario à la hauteur et surtout une bande son toujours au rendez-vous !

Dragon Ball Super : Broly : la dernière claque

Après la super série Super, pardonnez-moi le jeu de mots un peu nul ! Il restait encore deux films canons, Dragon Ball Super : Broly et Dragon Ball Super : Super Hero. Je ne vais pas m’attarder sur le deuxième film qui a ses qualités et ses défauts. En revanche, nous devons parler du premier, le film sur Broly.

Pour commencer, le prologue du scénario nous en apprend un peu plus sur les familles de Vegeta et Goku. Ce qui est pour le coup assez intéressant, car on ne sait que très peu de choses (en visionnant seulement les anime) sur leurs parents. Ici, ce n’est pas le scénario qui nous met une claque, mais l’animation et le sound design.

Le film sur Broly est une prouesse en termes d’animation, les combats sont spectaculaires, c’est rapide, fluide et joli. J’avais pris une première claque avec la série, le film est arrivé et m’en a mis une deuxième. Honnêtement, même si vous n’avez pas vu Dragon Ball, c’est un film à voir tant la réalisation est splendide.

Des personnages légendaires…

Cette saga fête ses quarante ans cette année, comprend bien plus de films et de séries animées que celles citées plus haut. Cependant, ces derniers n’étant pas canons, je ne suis pas penché sur le sujet. Ceci dit, cela n’enlève rien à l’ampleur de Dragon Ball et sa multitude de personnages principaux comme secondaire qu’elle introduit.

À côté de ces nouveaux personnages introduits, on suit la bande de héros et leur évolution. Goku, Piccolo, Bulma, Krilin, tous changent au fur et à mesure de l’aventure que ce soit physiquement ou encore mentalement. Il est intéressant de découvrir ces changements qui surviennent après certains événements.

piccolo

Les héros évoluent tout comme les méchants, c’est ce qui je trouve est d’autant plus intéressant dans la saga. Cependant, nous nous attarderons sur ce point un peu plus tard dans l’article. 

… parfois gâchés

Malgré ces belles évolutions, il y a tout de même des gâchis et des gros. En fait, le problème ce ne sont pas les personnages, mais Goku. Si certains personnages comme Gohan, sont gâchés via le biais d’un mauvais choix scénaristique. D’autres sont gâchés, car ils ne peuvent malheureusement rien faire. Goku a une marge de progression quasi illimitée contrairement à ses camarades.

Alors ces derniers ne sont pas inutiles loin de là, mais c’est dommage de ne pas les voir plus évoluer en termes de puissance. Je ne dis pas qu’il devrait atteindre ou talonner Goku comme le ferait Vegeta, mais d’être un peu moins loin derrière.

Mon plus gros regret reste Gohan, en le découvrant dans Dragon Ball Z, je m’attendais vraiment à le voir dépasser son père par la suite. Ce n’est malheureusement pas le cas et le sort qui lui est réservé dans Super, n’est pas très beau à voir. Cependant, ce revirement est expliqué dans l’animé et il est très plausible. Cela reste tout de même assez déceptif…

son gohan

Cependant, il revient sur le devant de la scène dans le film Dragon Ball Super : Super Hero. Il est vraiment badass dans le long-métrage de Toei Animation et cela fait plaisir de voir un Gohan en forme et surtout en Gohan Beast. Je tiens à préciser que je base mon avis sur l’anime et seulement l’anime. Je ne sais pas ce qu’il se passe par la suite et je le découvrirai quand celle-ci sortira.

Des morts sans réel impact

C’est pour moi le gros point faible de l’anime, les morts ne sont pas de gros impacts émotionnels. En fait, avec les Dragon Ball, ils peuvent faire revenir une personne à la vie, une seule fois. Cependant, il trouve toujours un moyen de faire revenir les morts et c’est assez prévisible en réalité. On sait très bien que les personnages reviendront, peu importe l’arc où ils décèdent.

Alors le problème, c’est que ces personnages desservent le bien de l’histoire dans le futur donc compliqué de les faire partir. Cependant, ce choix scénaristique enlève beaucoup de moments avec un impact émotionnel. On voit des personnages mourir, mais sans être triste, car on sait qu’ils finiront par revenir tôt ou tard. C’est assez dommage et c’est ma plus grosse déception dans cet anime.

En revanche, je dois tout de même souligner que Dragon Ball, nous réserve un tas d’émotions avec des scènes vraiment touchantes. Je pense notamment à la relation entre Goku et Vegeta. Ou encore celles qu’ils entretiennent avec leurs enfants. Beaucoup de discours dans l’anime sont de beaux concepts et de belles visions que nous devrions prendre en compte.

goku et vegeta

Une bande son incroyable

C’est un point qu’on ne peut pas oublier, la bande son et le sound design sont vraiment incroyables. On va commencer par les openings, celui de Dragon Ball et le premier de Dragon Ball Z sont devenu tellement mythique que je les connaissais déjà avant même de les regarder. Les autres sont un peu moins bien, mais se laissent écouter. Je pense que ce sont les deux premiers qui ont forgé la base de fan devant leur téléviseur dans les années 90 2000, c’est ainsi qu’ils sont rentrés dans la légende !

L’OST de la saga n’est pas en reste. Je suis un grand fan d’Original SoundTrack, pour moi s’il n’y a pas de bons morceaux composés pour un film, une série, un jeu, etc. Cela n’aura pas autant d’impact !

Nombre de sagas ont leurs classiques musicaux, la marche impériale, la scène des portails, le retour des Autobots pour la bataille de Chicago, la charge des Rohirrim aux champs du Pelennor et j’en passe. Dragon Ball à ses classiques en termes d’OST lui aussi. La musique est vraiment incroyable et l’on peut remercier Chiho Kiyooka, Shunsuke Kikuchi ou encore Norihito Sumitomo, des compositrices et compositeurs de renom.

Parmi les scènes les plus marquantes musicalement parlant, on peut retenir hormis les deux openings cités plus haut. Attention au spoil ! Le combat contre Freezer quand ce dernier fait exploser la planète Namek. Il y a une scène légendaire que beaucoup de gens connaissent sans même avoir regardé l’anime. COMMENT OSES-TU FRAPPER MA BULMA ?! Cette scène est mythique et la musique qui l’accompagne l’est tout autant.

Enfin, pour citer un dernier moment, même si beaucoup devraient être notés, je vais parler du film Broly, une nouvelle fois. Oui, l’animation m’a mis une claque, mais l’OST aussi ! La scène du combat final est accompagnée d’une musique complètement épique. Une composition qui sublime la scène, le combat et l’animation, un chef d’œuvre.

Les messages de Toriyama

À travers son œuvre qui a marqué plus d’une génération, Akira Toriyama nous parle et nous adresse plusieurs messages. En regardant attentivement, j’ai remarqué trois thèmes qui revenaient assez souvent, la rigueur, la vulnérabilité et le pardon.

Malgré la puissance de certains personnages, on les sent tout de même vulnérables. Notamment Goku qui est en quête pour devenir l’être le plus puissant de l’univers, lorsqu’il se retrouve face à plus puissant que lui. On le voit alors vulnérable comme un enfant, c’est ce que je trouve touchant chez ce personnage. Malgré le fait qu’il soit très fort et qu’il soit devenu père et grand-père, il garde une grande part enfantine en lui. 

Cette vulnérabilité s’accompagne de la rigueur, car si Goku est vulnérable, c’est qu’il n’est pas assez fort. Il doit donc s’entraîner et redoubler d’efforts pour devenir sans cesse meilleur. Ne jamais abandonner, ne jamais baisser les bras, toujours croire en soi et en ses capacités. C’est ce qu’essaie de nous faire comprendre Akira Toriyama. Goku finit toujours par se relever, il a soif de combat et est toujours prêt à relever des défis.

goku vs cell

Enfin, le pardon occupe une place centrale dans la saga, et j’ai trouvé cela très intéressant. Souvent, dans les histoires, les groupes de héros se forment naturellement entre « gentils », et bien qu’il puisse y avoir des querelles entre eux, ils ne sont pas ennemis à l’origine. Dans Dragon Ball, c’est différent. Goku n’a au départ que des ennemis : Bulma fait équipe avec lui, mais elle se sert de lui pour récupérer les Dragon Balls. Yamcha, Ten Shin Han, Piccolo, Vegeta, tous sont à la base des adversaires de Goku.

Ce dernier finit par les affronter, les vaincre, puis leur tendre la main. Ces ennemis deviennent alors des alliés. C’est l’un des plus beaux messages de la saga : Goku tend souvent la main, quitte à parfois se prendre des coups dans le dos. C’est une belle leçon que le créateur de Dragon Ball nous fait passer, car, en fin de compte, Goku a le cœur pur. Il n’est ni rongé par les remords, ni par la haine, et il n’est pas dans le déni de ses émotions. Il accorde son pardon, même si certaines choses semblent impardonnables.

 

Goku et Beerus

Dragon Ball est une sacrée claque, en trois semaines, j’ai rattrapé quarante ans de créations. Une saga transgénérationnelle qui a su marquer petits et grands. Des enfants qui ont grandi avec les héros de Toriyama, ce qui fait de son œuvre, une saga légendaire. Malgré des débuts compliqués, j’ai fini par adorer Dragon Ball ! Je me suis penché seulement sur les univers canons, si l’article vous plaît je pourrais pencher plus tard sur les univers non canon et surtout sur le jeu vidéo. Dragon Ball a eu un énorme impact dans l’univers du jeu vidéo depuis ses débuts dans les années 80 à nos jours, il y a de quoi dire !

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