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Melobot – A Last Song : Une douce aventure musicale

Melobot – A Last Song est un petit jeu développé par les Français de chez Anomalie Studio dont il s’agit du premier titre et édité par Microids. Ce jeu mélange, casse-tête musicaux et problématique écologiques, dans une narration douce et mélancolique. Je vous propose aujourd’hui de découvrir ce titre au cours de mon test.

Une histoire aux accents écologiques

Dans notre contexte actuel où les problématiques d’écologie se font de plus en plus alarmantes, Melobot, un petit robot musical vient nous rappeler qu’il est urgent d’agir pour la nature. En effet, dans ce petit jeu, nous évoluons dans un monde postapocalyptique dans lequel l’humanité a disparu, victime de son avarice et de la collecte de matière noire. C’est donc à nous, armé de notre courage et de notre musique de venir restaurer la beauté originelle de la nature.

Voyageant de biome en biome, et découvrant grâce à des fragments de données l’histoire de cette catastrophe, nous devons résoudre des puzzles de rythme pour restaurer les plantes. Nous serons parfois confrontés à des robots hostiles dont le plus terrible d’entre eux est le Gardien, un robot qui vous demandera à la fois du rythme et de la stratégie dans vos déplacements.

Un gameplay simple mais efficace

Le gameplay proposé par Melobot est très simple sur papier : suivre les paternes musicaux de chaque plantes pour les restaurer et progresser dans les niveaux. Vous écoutez d’abord la mélodie requise par la plante puis la répliquez à l’aide de votre clavier. Bien que cette mécanique soit des plus simples, les mélodies se complexifient au fil du jeu et les rythmes deviennent plus variés.

Bien sûr, il vous sera possible d’améliorer votre robot grâce à un petit arbre de compétences qui vous sera surtout utile dans la partie combat proposée par le jeu. L’ennemi le plus important et le plus intéressant est le gardien. C’est un gros robot qui apparaît lorsque vous avez sauvé assez de plantes. Il propose un certain challenge puisqu’il envoie différents pièges à votre encontre tels que de plus petits robots, des barrières qui tournoient autour de lui ou des attaques de zones marquées par une zone rouge au sol. Ce mélange de déplacement et de rythme de vos attaques fait que les combats, bien que rare, viennent un peu pimenter une exploration des plus paisibles.

La direction artistique : une réussite sans fausse note

C’est à mon sens la direction artistique qui est la plus touchante dans ce jeu. Coloré, lumineux et varié dans ses environnements, c’est un véritable plaisir de découvrir les zones bien que notre robot soit un peu lent. L’aspect postapocalyptique est ici plus féerique que menaçant, et même si une tristesse sous-jacente est bel et bien présente, c’est un message d’espoir que nous transmet l’esthétique de ce jeu.

Entre ses jeux de lumière et le fort contraste offert par la matière noire qui vient polluer les plantes, les environnements oniriques de ce titre m’ont suffi pour m’immerger dans le récit. On n’oublie pas pour autant Melobot qui est vraiment très mignon, il faut bien le dire !

Un rythme aléatoire

Pour un jeu de rythme, Melobot a parfois du mal à trouver le sien. J’ai évoqué les lenteurs de déplacement de notre personnage (qui sont surtout frustrantes en combat contre les gardiens, malgré l’implémentation d’un dash qui reste limité) mais j’aimerais ici parler de ces moments entre les expéditions. En effet, Melobot possède un vaisseau pour naviguer de carte en carte et c’est dans ce vaisseau que l’on se prépare à son expédition.

Améliorer vos compétences, feuilletez le codex ou encore faites tourner le fauteuil du premier étage. Je trouve cette section de préparation un peu lente et elle bénéficierait à être davantage mise en narration. Il en va de même pour la répétitivité qui peut se faire sentir lorsque l’on doit faire répéter aux plantes leurs paternes musicaux lorsque celles-ci se diversifient dans les zones. Ces petites lenteurs sont ici les seules critiques vraiment impactantes que je peux faire sur un jeu dont j’apprécie chaque autre aspect.

En somme, ce Melobot – A Last Song est pour moi un excellent, petit jeu de rythme. Son ambiance et sa direction artistique travaillée sert un gameplay engageant et une narration ancré dans une problématique contemporaine alarmante : l’écologie. Sa durée de vie assez courte fait également que le jeu ne risque pas de tomber dans une trop grande répétitivité qui pourrait perdre quelques joueuses et joueurs. Je vous recommande ce jeu bien que son prix soit un peu élevé pour ce qu’il propose. 

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