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La Brea : Sympa, mais sans plus

la brea affiche

Diffusée pour la première en 2021, La Brea est une série diffusée sur NBC. Actuellement, la troisième saison vient tout juste de se clôturer. Cette critique se basera donc sur les deux premières. La Brea arrive à nous happer directement avec un scénario intrigant et certains personnages haut en couleur. Malheureusement, l’intrigue s’estompe assez rapidement à cause d’un scénario souvent trop prévisible, mais aussi à cause du fait que la série soit un peu trop gentillette.

Un gouffre à Los Angeles

Alors qu’Eve emmène ses enfants, Izzy et Josh à l’université, un étrange événement se produit. Un tremblement de terre crée un gigantesque gouffre en pleine ville. Ce dernier engloutit certaines infrastructures et certains habitants y compris Eve et Josh. 

À partir de maintenant, nous allons suivre deux embranchements différents. Le premier avec Izzy rejoint par son père Gavin, un ancien pilote d’hélicoptère. Ces derniers essaient de comprendre ce qu’il se passe avec l’aide de l’armée. Les forces spéciales acceptent l’aide du père de famille qu’à ce dernier à des visions. Effectivement, il voit des images d’un autre monde, ainsi que de sa femme et de son fils.

Vous l’avez compris, les gens tombés dans le gouffre ne sont pas morts, au fond de ce dernier se trouve une lumière verte qui est en fait un portail. Cette brèche les a conduits dans une clairière, aucun bâtiment à l’horizon, ni de forme de vie (pour le moment). Les rescapés comprennent assez rapidement qu’ils n’ont pas atterris dans un autre monde. Mais bel et bien à Los Angeles, 10 000 ans avant Jésus-Christ.

Nous suivons alors les deux groupes, l’un luttant pour sa survie dans un monde hostile. L’autre essayant de trouver un moyen de ramener tout le monde et de comprendre les visions de Gavin. 

Des personnages riches

La Brea possède un panel de personnages riches et un excellent casting. Les acteurs sont à la hauteur et nous transmettent pléthore d’émotions au travers de leurs personnages. Sur les deux premières saisons, on peut les voir évoluer et changer. On retrouve dans les rôles principaux Eoin Macken (The Cellar) qui incarnent le père de famille, prêt à tout pour récupérer les siens et réformer le cocon familial. Natalie Zea (Happily) interprète quant à elle la mère, un personnage torturé qui cherche à la fois à pardonner son mari pour ses erreurs, mais aussi à se faire pardonner. Les enfants sont campés par Zyra Gorecki et Jack Martin, tous deux font leurs armes dans cette première série.

la famille au centre de l'intrigue

Attardons-nous un peu sur la jeune femme, dans la série, son personnage a été amputé d’une jambe lors d’un accident de voiture lorsqu’elle était plus jeune. Sachez que c’est aussi le cas dans la vie réelle, à l’âge de 14 ans Zyra a eu un grave accident. Victime d’un accident de bûcheronnage, elle utilise ce drame comme une force en partageant sa vie sur les réseaux sociaux. Mais surtout en incarnant le personnage d’Izzy, pour elle, aucune autre actrice n’aurait pu incarner le rôle :

Pour Izzy, je sais ce que c’est que de ressentir la douleur, l’émotion, la vie qui accompagne le fait d’être amputée. Je comprends donc ses réactions et ses choix d’une manière qu’une personne entièrement membrée ne comprendrait pas ». a confié la jeune femme lors d’une interview à la NBC

photo instagram de zyraDu côté des personnages secondaires, ces derniers sont tout aussi attrayant, j’ai eu un petit coup de cœur pour Rohan Mirchandaney (Attaque à Mumbai) il incarne Scott, un jeune un peu peureux, mais qui sait se montrer drôle en toute circonstance.

Un casting qui fonctionne, avec des personnages forts, dommage que le scénario n’ait pas plus de mort à son compteur.

Un scénario parfois trop prévisible

C’est un des problèmes de la série même si le scénario est vraiment sympa, ce dernier reste souvent prévisible. La faute à une histoire un peu trop gentille (nous en parlerons juste après). Certains retournements de situation se voient venir à des kilomètres, ce qui gâche certains moments.

La série a de plus été relancée pour une troisième saison qui vient de se conclure. Le dernier épisode de la saison 2 nous donne un twist final, auquel pour le coup, on ne s’attendait pas (enfin, une partie). C’est assez dommage de relancer pour une troisième saison sachant qu’on commençait déjà à tourner un peu en rond. J’attends quand même de voir ce que cela va donner, la réponse dans quelques jours.

Un poil trop gentillet 

L’autre gros problème de la série, c’est que le scénario est trop doux. Pratique pour toucher un plus grand nombre de personnes, c’est une série qui se regarde facilement en famille. En revanche, ça casse un peu le genre survie de la série. J’aurais aimé voir plus de morts impactantes sur le scénario et le lore des personnages. Là, ce n’est pas le cas, il y a qu’un seul personnage important dont la mort est touchante sur les deux saisons. Si on prend d’autres séries dans le style survie, on constate que le nombre de morts est beaucoup plus élevé, coucou The Walking Dead.

C’est dommage, car la série aborde parfois des thèmes compliqués, la dépression, l’alcoolisme, le fait de vivre avec un membre en moins, etc. Tous ces thèmes concernent qui plus est la famille autour de laquelle gravite la série. Ce qui donne lieu à des scènes assez touchantes et surtout à des personnages qui le sont tout autant.

La Brea reste une bonne découverte, des bons personnages, un scénario intriguant même si parfois prévisible. Finalement, la série arrive à nous emporter avec elle et personnellement, j’ai hâte de découvrir la saison 3. Il s’agit d’ailleurs de la saison finale, elle a commencé en janvier dernier et s’est clôturée dernièrement avec un sixième et dernier épisode !

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