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Indika : Un mix en pixel art et réalisme !

Indika une

Indika est un petit jeu indépendant qui nous vient tout droit du Kazakhstan. C’est le studio Odd Meter qui est derrière cette œuvre qui nous parle de religion. Ils avaient sorti SACRALITH : The Archer`s Tale en 2018 et cette année, ils reviennent avec Indika. Un jeu d’aventure et de réflexion avec une approche assez spéciale mais surtout très sombre.

Indika, une nonne en questionnement 

Dans ce jeu d’aventure, vous incarnez Indika, une nonne qui vit dans un couvent. Très vite, vous comprenez que sa vie n’est pas toute rose. Indika est différente des autres sœurs du monastère, elle est suivie par une entité et entend la voix de cette dernière dans sa tête. Elle est donc souvent prise de panique et a des réactions parfois bizarres. Ce qui l’a mis à l’écart du groupe, elle est aussi maltraitée par ses supérieurs.

La vie au couvent est assez difficile et Indika se voit confier toutes les tâches les plus ingrates sans reconnaissance derrière. Un jour, la matriarche lui confie une mission, apporter une lettre à un évêque dans une ville lointaine. C’est ainsi que commence son périple, le jeu est assez linéaires, mais propose des petites phases d’exploration afin de récolter des objets et d’allumer des cierges (ce qui permet de gagner des points). Sur cette partie, il est assez similaire à A Plague Tale : Requiem.

Durant son périple, elle fera la rencontre d’Ilya, un détenu qui a réussi à s’échapper d’un train de prisonnier. Les deux personnages vont se lier d’amitié assez rapidement et vont finir par s’entraider. Indika est alors partagée entre mener à bien sa mission et aider son nouvel ami. C’est alors que commence un grand questionnement entre le bien et le mal. Durant leur périple, Indika et Ilya auront de multiples grandes discussions sur le bien, le mal, la vie, le libre-arbitre, etc.

Le personnage principal

Un mélange d’aventure et de réflexion…

Indika est un jeu très linéaire, mais comme annoncé plus haut, il ouvre à une petite exploration afin de trouver des objets ou d’allumer des bougies ou des cierges. Cela permet de gagner des points, lorsque vous en obtenez assez vous avez le droit de choisir une “compétence”. À savoir, remporter un certain nombre de points immédiatement ou gagner un bonus de point à chaque fois que trouver un collectible.

En revanche, ces points n’ont aucun impact sur le jeu, il n’y a pas de phase de combat et vous n’avez pas de pouvoir, donc cela n’influe en rien sur votre personnage. Il en va de même pour l’histoire, peu importe que vous avez récolté le maximum d’étoiles possible, cela n’aura aucun impact sur la fin du jeu.

En plus de vous faire explorer, Indika vous demandera une certaine réflexion et dextérité lors de certains passages. Les énigmes ne sont pas très complexes, elle demande seulement de l’observation. On peut parfois tourner pendant plusieurs minutes alors que la réponse ou le chemin se trouvait devant nos yeux depuis le début. 

le système de point

mais aussi de pixel et de réalisme 

Là où Indika est très original, c’est que c’est un mélange entre pâte graphisme réaliste et pixel art. Lorsque vous incarnez la nonne dans le temps présent, le jeu est réaliste par ses graphismes et assez beau. Voire même très beau sur certaines cinématiques. On peut constater des petites baisses de framerate à certains moments ce qui rend le jeu pas très fluide. Cela arrive souvent lors de temps de chargement entre les changements de niveau et les cinématiques par exemple.

À certains passages de l’histoire, vous serez amené à vivre le passé de votre personnage. Ce qui nous permet d’en apprendre un peu plus sur cette dame, sa famille et la manière dont elle à terminer au couvent. Si sa vie, là-bas, n’est pas très rose comme j’ai pu le dire plus haut, vous verrez que son passé, ne l’est pas non plus. Ce sont ces moments où la pâte graphique change et nous fait passer en pixel art. Cette fois, le jeu est bien plus mignon et beaucoup plus coloré !

le côté pixel art

Un jeu très sombre et bizarre

Indika est sombre, que ce soit de par son image ou par les thèmes qu’il aborde. Parlons de l’image pour commencer, le jeu est vraiment assez sombre et les passages qui se déroulent dans la pénombre sont assez difficiles à discerner. J’ai même été obligé de passer par les paramètres afin d’augmenter le gamma.

Mais ce n’est pas tout, le jeu est assez obscur, à cause, de son histoire. Il aborde des thèmes très complexes comme les côtés les plus tristes de la religion, la maltraitance, le meurtre ou encore le viol. Indika s’adresse donc à un public averti !

L’œuvre d’Odd Meter est aussi très bizarre, premièrement l’héroïne entend des voix, mais a aussi des visions assez spéciales et drôles par moment. Mais c’est dans son univers qu’il reste le plus intrigant, alors qu’on pourrait croire que ce dernier est réaliste. On découvre au fur et à mesure des niveaux certaines choses bien bizarres. Des animaux immenses, comme le chien ou les poissons dans la sécherie. On peut aussi constater dans le niveau de la sécherie des boîtes de poissons comme on peut trouver en magasin, mais ces dernières font la taille d’un être humain. Il y a plein de détails comme cela qui nous montre l’étrangeté de ce jeu.

la bizarrerie d'Indika

Indika a une bonne histoire, des bons graphismes et des personnages très travaillés. Un bon jeu indépendant qui à tout de même ces défauts, une colorimétrie un peu faible et quelques bugs. Mais son originalité et son intrigue prennent le dessus. Il est disponible sur PC, Xbox Series X|S & PlayStation 5. Une édition physique est prévue sur la console de Sony pour cet été. 

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