Greenland-le dernier refuge est un film réalisé par Ric Roman Waugh (La chute du président) sorti en août 2020. Ce scénario d’action/catastrophe avec un casting plutôt sympathique se contente du strict nécessaire pour plaire.
Un scénario vu et revu
Du côté de l’histoire, rien de bien innovant, la comète Clark est censée frôler l’atmosphère de la Terre. Un événement qui sera visible depuis notre magnifique planète. Malheureusement la chaleur du soleil a dévié la comète et ses résidus, celle-ci s’écrasera donc sur notre belle planète.
Nous allons suivre John Garrety, un ingénieur dans la structure du bâtiment qui reçoit une alerte de l’État, sa famille a été choisie pour rejoindre un des bunkers qui protègeront une partie de la population. John a un enfant et comme dans le film de 2012 celui-ci est séparé de sa femme. Cependant ils vivent toujours ensemble et font chambre à part. C’est une famille dissoute et meurtrie qui devra survivre dans un monde où il n’a qu’une seul règle : chacun pour soit.
Du côté du casting on retrouve des têtes bien connues du grand écran John Garrety est interprété par Gerard Butler que l’on a pu voir lui aussi dans la Chute du président. Sa femme Allison est jouée par Morena Baccarin (Deadpool) leurs fils Nathan est quand à lui interprété par Roger Dale Floyd que l’on a pu voir récemment dans Doctor Sleep. Scott Glenn (Defenders), David Denman (Brightburn l’enfant du mal), Andrew Bachelor (The Babbysitter : Killer queen) et d’autres viendront renforcer le casting.
Beaucoup de lenteur et peu de catastrophe
Après une certaine péripétie, la famille est amenée à se séparer. À partir de ce moment-là, les personnages vont jouer à un jeu de fuis moi je te suis, suis moi je te fuis sans bien évidemment le faire exprès. Ce jeu ralentit alors le film, même si certaines scènes valent le coup. Les personnages se loupent de peu alors qu’ils sont au même endroit on a l’impression que le film tourne un peu en rond.
Deuxièmement le film est dans la catégorie catastrophe, il n’y a absolument rien de catastrophique dans le film. Dans le film “2012” on voyait réellement la catastrophe venir, la terre se soulevait et des tsunamis impressionnants rasaient la Terre.
Ici, à part quelques explosions ici et là et des petits bouts de météores qui tombent du ciel, on n’a pas grand chose à se mettre sous la dent et c’est bien dommage. On est plus sur une course contre la montre plutôt qu’un réel film catastrophe.
Un petit brin de réalisme
Je parle ici des choix des personnages, ceux-ci font des choix assez réalistes (sauf le fait de séparer) contrairement à certains autres films. On peut voir les différentes visions de la population, les personnes choisies se ruent vers les aéroports pour monter dans les avions qui mènent aux abris, certains essayent de passer sans billet avec l’espoir de tomber sur une personne qui les laissera passer. Les croyants prient devant leurs lieux de culte, d’autres font la fête tandis que le restant de la population s’adonne au pillage en espérant survivre.
Greenland m’a déçu, je m’attendais à en prendre plein les yeux et ce n’est pas le cas. Cependant, le film n’est pas mauvais pour autant malgré ses moments de lenteur. Je l’ai même trouvé très touchant à certains moments. J’aurais aimé en voir plus, dommage.


